Le retrait de la moitié des troupes américaines d'Afghanistan d'ici un an annoncé mardi par Barack Obama ne constitue pas une surprise pour les experts mais laisse ouverte la question plus essentielle du soutien au gouvernement afghan à plus long-terme. L'annonce était attendue depuis plusieurs semaines, le président Barack Obama l'a officialisée mardi soir à l'occasion de son discours annuel sur l'état de l'Union.
«Ce soir, je peux annoncer qu'au cours de l'année à venir, 34 000 soldats américains rentreront à la maison d'Afghanistan», a déclaré Obama. Le rythme du retrait est laissé à l'appréciation des chefs militaires qui comptent «garder autant de troupes que possible sur le terrain jusqu'à la fin de la saison des combats» à l'automne, a confié un haut responsable de la Défense.
Le rythme de ce nouveau retrait s'inscrit dans la lignée du retrait des 33 000 hommes envoyés en renfort fin 2009, qui ont pour les deux-tiers d'entre eux quitté le pays en septembre 2012. Saluant cette décision, le chef du Pentagone Leon Panetta a de son côté souligné que la décision avait été «recommandée» par le commandant de l'Isaf, le général américain John Allen. Pour le général David Barno, qui a commandé le contingent en Afghanistan de 2003 à 2005, cette décision n'est que «la continuation sans surprise du retrait».
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