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L’opposition syrienne se dit prête au dialogue

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Syrie . Vendredi, au Caire, le bureau politique a avalisé l’initiative contestée de son chef, Moaz al-Khatib.
publié le 15 février 2013 à 22h26

Même si les rebelles syriens enregistrent ici et là des progrès significatifs sur le terrain, le chemin qui mène à Damas et au renversement du régime reste encore long. C’est une explication possible de la décision, vendredi, de la Coalition de l’opposition de valider une offre de négociations avec quiconque participe au gouvernement de Bachar al-Assad, à la condition qu’il n’ait pas de sang sur les mains.

«Processus». Le mois dernier, le chef de l'opposition, Moaz al-Khatib avait déjà fait une offre en ce sens, mais sans consulter les 70 membres de l'Assemblée générale de la coalition, prenant le risque de s'en attirer les foudres. A présent, le bureau politique a entériné, au Caire, l'initiative d'Al-Khatib en l'assortissant de garde-fous qui restent à discuter. «Nous avons décidé de réassurer nos frères syriens du parti Baas [au pouvoir, ndlr], dont les mains ne sont pas tachées du sang du peuple syrien, qu'ils sont partenaires dans le processus politique en cours», a indiqué à Reuters un membre de la Coalition, Abdoubasset Sieda, à l'issue de la réunion du Caire. «Bachar et ses sbires ne participeront à aucune discussion», a renchéri Walid Bunni, l'un des rares représentants libéraux de cette assemblée où les islamistes sont ultramajoritaires.

Damas n’a pas donné de réponse formelle à ces différentes propositions de pourparlers. Mais des officiels ont régulièrement affirmé qu’ils n’accepteraient pas de préconditions à