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Après Hollande, Cameron part en Inde et garde espoir de détrôner le Rafale

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publié le 16 février 2013 à 15h08

Après le président François Hollande, le Premier ministre britannique David Cameron se rend lundi en Inde, avec l’ambition d’y développer un partenariat modèle et l’espoir de faire changer d’avis New Delhi, en l’amenant à préférer l’avion de combat Eurofighter au Rafale français.

Mais lors de cette visite à New Delhi et Bombay, prévue jusqu'à mercredi, sa tâche sera compliquée par le scandale de corruption qui affecte un autre contrat dans le domaine aéronautique: celui des hélicoptères Finmeccanica.

Le gouvernement indien a annoncé vendredi avoir lancé la procédure d’annulation d’un contrat de 748 millions de dollars (560 millions d’euros) avec cette entreprise italienne, portant sur la livraison de 12 hélicoptères, en raison du versement présumés de pots-de-vin à des officiels indiens.

Or ces hélicoptères AgustaWestland, filiale anglo-italienne de Finmeccanica, sont fabriqués dans le sud-ouest de l'Angleterre. Trois ont déjà été livrés à l'Inde. L'affaire assombrit la deuxième visite de David Cameron en Inde depuis le début de son mandat, alors même qu'il a récemment émis le souhait de faire de la relation entre son pays et l'ancienne colonie «l'un des grands partenariats du 21e siècle».

L’an dernier, Londres avait essuyé un cinglant revers quand le gouvernement indien avait préféré l’avion de combat français Rafale pour équiper son armée de l’air plutôt que le Typhoon du consortium européen Eurofighter, en dépit des efforts déployés par les