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L’Equateur fortifie la gauche latino

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Présidentielle . La réélection de Rafael Correa confirme l’implantation radicale en Amérique du Sud.
Le socialiste Rafael Correa (ici avec le vice-président Jorge Glass) à Quito le 17 février 2013. (Photo Gary Granja. Reuters)
publié le 18 février 2013 à 21h26

Rafael Correa, le président socialiste sortant, a été réélu dimanche avec près de 57% des suffrages dès le premier tour de l’élection présidentielle en Equateur. Son triomphe dans les urnes coïncide avec le retour, après deux mois d’absence pour raisons de santé, du président vénézuélien Hugo Chávez dans son pays. De Caracas à Montevideo en passant par La Paz ou Brasília, la gauche latino- américaine - modérée ou plus radicale - confirme sa prédominance dans le sous-continent.

Comment s’explique la victoire de Rafael Correa, dimanche ?

Malgré son tempérament fougueux et volontiers provocateur, cet économiste de 49 ans a rétabli, depuis son premier mandat en 2007, la stabilité dans un pays andin réputé ingouvernable. Avant lui, trois présidents ont ainsi été renversés sur fond de révolte contre une classe politique corrompue. Rafael Correa s'est attelé à la remise en ordre de l'économie locale, n'hésitant pas à jouer les gros bras contre le Fonds monétaire international (FMI) et obligeant les multinationales pétrolières à reverser à l'Etat davantage de dividendes. Il s'est par ailleurs lancé dans une «révolution citoyenne» et une ambitieuse politique sociale.

Le Venezuela tire-t-il les ficelles ?

De retour à Caracas ce week-end après deux mois d'hospitalisation à Cuba, Chávez - qu'il soit ou non en mesure de reprendre réellement les rênes du pays - ou ses successeurs vont poursuivre leur politiqu