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Les négociations politiques reprennent en Tunisie

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Le Premier ministre s'efforce toujours de former un gouvernement indépendant, malgré l'opposition de son propre parti, Ennahda.
Hamadi Jebali au palais de Carthage à Tunis lors de pourparlers entre formations politiques, le 15 février. (Photo Anis Mili. Reuters)
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publié le 18 février 2013 à 11h39

Le Premier ministre tunisien Hamadi Jebali reprend lundi les tractations avec les partis politiques pour tenter de former un cabinet de technocrates et sortir d'une crise profonde, une initiative qui a pris du plomb dans l'aile avec l'opposition de son mouvement islamiste Ennahda.

Hamadi Jebali réunit les dirigeants de partis politiques à partir de 16 heures locales (même heure en France), après avoir reporté vendredi sine die l'annonce de la composition du nouveau gouvernement apolitique et sa menace de démission en cas de rejet de ce cabinet par la classe politique. Ennahda, le parti au pouvoir qui contrôle 89 des 217 députés à l'Assemblée nationale constituante (ANC), a martelé lundi une fois de plus son opposition à un cabinet de technocrates car cela «ne répond pas aux besoins de la période actuelle».

Il estime cependant que Jebali doit rester Premier ministre d'un gouvernement alliant personnalités politiques et technocrates pour sortir