Les Equatoriens ont à nouveau offert un nouveau plébiscite dimanche au président Rafael Correa, l’un des leaders de la gauche américaine, triomphalement réélu à la tête de ce pays de 15 millions d’habitants, selon un décompte officiel partiel.
Dirigeant charismatique et populaire, cet économiste de 49 ans, qui a engagé un virage socialiste depuis son arrivée au pouvoir en 2007, a promis de renforcer sa «révolution», durant le dernier mandat de quatre ans que lui autorise la loi. «Merci pour cette confiance. Nous ne vous décevrons jamais, cette victoire est la vôtre», a lancé Correa du balcon du palais présidentiel de Quito, devant des milliers de partisans en liesse.
«Cette révolution, personne ne l'arrête. Nous sommes en train de faire l'histoire», a encore déclaré le chef de l'Etat, vainqueur dès le premier tour avec plus de 56% des voix, après le dépouillement de près de 40% des bulletins. Correa devance nettement son principal concurrent, le banquier conservateur Guillermo Lasso, crédité de 24% selon ce décompte partiel publié par le Conseil national électoral (CNE). Trois sondages, réalisés à la sortie des urnes, ont également donné Rafael Correa vainqueur, avec une marge confortable sur son concurrent direct qui a reconnu sa défaite.
Le président sortant a «obtenu la réelection et cela mérite notre respect», a admis Guillermo Lasso, au bord des larmes, devant ses militants, réunis dans le port de Guayaquil (sud-ouest). Cet éphémère mini