Lors du lancement du Grand Projet Pompéi (GPP), le 6 février, le ministre de la Cohésion territoriale, l'économiste Fabrizio Barca, a expliqué que cette opération incarnait pour lui le prototype de la stratégie contre le sous-développement économique du sud de l'Italie : «Une approche systémique, globale du site ; une transparence financière et technique totale avec l'utilisation des règles codifiées de l'UE pour l'utilisation des fonds européens ; la lutte contre la criminalité organisée ; le renforcement des compétences avec l'arrivée de jeunes archéologues, architectes et techniciens ; et la valorisation du patrimoine culturel», énumère-t-il. «Aujourd'hui, la région ne tire aucun profit des très nombreux visiteurs (2,3 millions par an) qui viennent à Pompéi. Les touristes repartent aussitôt après la visite, car il n'existe ni les hôtels ni les activités qui pourraient les retenir.» Pourtant, les richesses ne manquent pas dans l'arrière-pays napolitain : «La cuisine, bien sûr, les paysages splendides, mais aussi, par exemple, l'exceptionnelle production de fleurs sur les flancs du Vésuve… Nous devons valoriser notre patrimoine pour développer emploi et croissance.» Fabrizio Barca a lancé le 14 février un «concours international d'idées». Intitulé «99 ideas-Call for Italy», il doit permettre de collecter les meilleures propositions pour promouvoir le patrimoine historique des air
Un concours d’idées pour «vendre» le Mezzogiorno
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par Eliane Patriarca
publié le 18 février 2013 à 19h36
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