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Cameroun : les touristes français enlevés sont passés au Nigeria

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Des hommes armés ont enlevé les ressortissants français à Dadanga, à la frontière du Nigeria. François Hollande met en cause le groupe terroriste nigérian Boko Haram.
par AFP
publié le 19 février 2013 à 14h53
(mis à jour le 20 février 2013 à 0h52)

Les sept touristes français enlevés dans le nord du Cameroun et leurs ravisseurs ont traversé la frontière du Nigeria voisin, a annoncé mardi soir le gouvernement camerounais.

«Les ravisseurs (des Français) ont traversé la frontière du Nigeria avec leurs otages»

, a affirmé le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué lu sur les antennes de la radio d’Etat, la Cameroon Radio-Television (Crtv). Selon le texte,

«l’enlèvement (a eu lieu) ce matin du mardi 19 février 2013  aux environ de 9 heures»

, ciblant

«une famille de touristes français composés de sept personnes, dont trois adultes et quatre enfants». «L'événement s’est produit au lieu dit Sabongari situé à 7 km au nord de la localité de Dabanga (nord) sur la route nationale numéro 1 qui longe à cet endroit la frontière terrestre entre le Cameroun et la République fédérale du Nigeria»

, précise le communiqué.

Sept touristes français, dont quatre enfants, ont été enlevés mardi dans l’extrême-nord du Cameroun à la frontière du Nigeria, une prise d’otages dont le groupe islamiste nigerian Boko Haram pourrait être l’auteur, selon Paris menacé de représailles par les jihadistes depuis son intervention militaire au Mali.

Cet enlèvement a lieu trois jours après celui de sept employés étrangers d'une société de construction libanaise dans le nord du Nigeria, revendiqué par une faction de Boko Haram, le groupe islamiste nigérian Ansaru, qui aurait des liens avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).