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Libération

Damas à nouveau ensanglanté

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Syrie . Un attentat-suicide a causé la mort d’au moins cinquante-neuf personnes, hier, dans la capitale.
Sur les lieux de l'attentat, jeudi à Damas. (Photo Sana Sana / Reuters)
publié le 21 février 2013 à 21h06

Les images diffusées par une télévision officielle syrienne montraient hier matin des voitures calcinées, dont certaines encore en flammes. Au moins 59 personnes ont péri dans un nouvel attentat-suicide à Damas, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Le kamikaze a fait exploser sa voiture piégée devant un barrage de béton qui protégeait l’accès au siège du parti Baas. Deux autres attentats ont frappé des postes de services de sécurité dans le quartier de Barzé, dans le nord de Damas, selon l’OSDH.

Obus. Alors que le front semble se figer à Alep, la grande ville du nord, les rebelles concentrent leurs attaques sur la capitale. Ils ont tiré hier deux obus de mortier sur le siège de l'état-major des forces du régime dans le quartier des Omeyyades, en centre-ville. Mardi, pour la première fois depuis le début du conflit, deux obus avaient explosé à proximité d'un palais présidentiel. Le lendemain, un complexe sportif était également visé. Les attentats, généralement attribués au Front Al-Nosra, un groupe jihadiste, se sont également multipliés ces dernières semaines. De son côté, le régime continue de bombarder, par air et à l'artillerie lourde, les positions rebelles dans les quartiers périphériques de la ville.

Cette intensification des combats à Damas se double désormais de la menace d’une extension du conflit au Liban. Le général Selim Idriss, chef d’état-major de l’Armée syrienne libre (ASL), s’est dit hier prêt à bomba