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Libération

Le lobby gay empoisonne les derniers jours du pape

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publié le 24 février 2013 à 20h36

Pour son dernier Angelus, hier, le pape Benoît XVI est revenu brièvement sur les raisons de sa démission en déclarant solennellement, place Saint-Pierre, que «le Seigneur [l']a appelé à monter sur la montagne» pour se consacrer encore davantage à la prière et à la méditation. Mais c'est dans les mystères du Saint-Siège que la presse italienne creuse depuis quelques jours pour tenter d'interpréter le geste historique de Joseph Ratzinger. Entre les batailles pour le contrôle de la banque vaticane et les rivalités entre courants ecclésiastiques, le grand quotidien La Repubblica a ainsi laissé entendre que le «lobby gay» à l'intérieur de l'Eglise aurait joué un rôle dans la décision du pape allemand.

Dans un long article intitulé «Sexe et carriérisme, les chantages au Vatican derrière le renoncement de Benoît XVI», le journal affirme ainsi que l'orientation et les pratiques sexuelles à l'ombre de la coupole de Saint-Pierre auraient eu une «influence inappropriée». «Impropriam influentiam», écrit noir sur blanc La Repubblica, qui se baserait sur le rapport des trois cardinaux nommés par Benoît XVI pour mener une commission d'enquête interne après les fuites du Vatileaks.

Les conclusions de ce rapport n’ont jamais été rendues publiques. Et l’affaire des documents volés au Vatican et révélés à la presse s’est pour l’heure limitée à la condamnation du majordome Paolo Gabriele, gracié depuis par le souverain pontife.

Mais La Repu