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Meurtre de Chokri Belaïd : le président tunisien entendu comme témoin

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Les proches de l'opposant assassiné assurent que Moncef Marzouki était conscient des menaces qui pesaient contre la victime. Un homme a par ailleurs désigné son fils comme l'homme recherché pour le meurtre.
Le président tunisien Moncef Marzouki, le 22 février 2013 à Tunis (Photo Fethi Belaïd. AFP)
par AFP
publié le 28 février 2013 à 12h07
(mis à jour le 28 février 2013 à 15h05)

Le président tunisien, Moncef Marzouki, a été entendu jeudi matin comme témoin par le juge d'instruction enquêtant sur le meurtre de l'opposant Chokri Belaïd dont les proches affirment que le chef de l'Etat le savait menacé. «Le président de la République, Moncef Marzouki, a reçu ce matin [jeudi] le juge d'instruction du tribunal de première instance de Tunis qui l'a entendu en tant que témoin dans l'affaire de l'assassinat de Chokri Belaïd», a indiqué la présidence. Ce court communiqué ne donne aucune précision supplémentaire.

La famille de Chokri Belaïd a assuré que Moncef Marzouki était informé des menaces pesant contre l'opposant de gauche assassiné le 6 février, ce que le porte-parole de la présidence, Adnène Mancer, a démenti courant février. «Mon frère m'a dit texto : "La présidence m'a contactée pour me dire que je suis menacé de mort. Et le Président m'a proposé une protection mais j'ai refusé parce que cela équivaudrait à [...] contrôler"» mes activités, a indiqué à l'AFP Abdelmajid Belaïd, le