Le Harlem Shake devant le ministère de l'Education n'a pas attiré les foules vendredi à Tunis, où seule une quarantaine de jeunes sont venus exécuter cette danse populaire sur Internet qui a provoqué un scandale et des heurts avec des islamistes en Tunisie. L'appel avait pourtant reçu les promesses de participation de plus de 10 000 personnes sur la page Facebook de l'événement.
Finalement ils n'auront été que quelques dizaines à se trémousser sous la pluie à Tunis pour dénoncer la décision du ministre de l'Education, Abdellatif Abid, d'ordonner une enquête après la diffusion d'une vidéo de la danse réalisée par des élèves dans la cour d'un lycée de Tunis.
«Nous sommes ici pour faire comprendre au ministre de l'Education qu'il ne peut pas nous empêcher de danser. Cette politique d'opprimer tous les esprits rebelles n'est plus acceptable», a lancé Rada, 28 ans, une organisatrice de la mise en scène. Des fonctionnaires ont quitté le ministère pour regarder cette dans