Menu
Libération

Un jihadiste français dans le filet

Article réservé aux abonnés
Dans l’Adrar des Ifoghas, près de la frontière algérienne, l’armée a fait des prisonniers, semble-t-il pour la première fois.
publié le 7 mars 2013 à 20h46

Pour la première fois depuis le début de la guerre au Mali, le 11 janvier, un Français combattant dans les rangs des jihadistes a été capturé par les soldats de l'opération Serval. Hier, l'état-major des armées a révélé que cinq jihadistes - «apparemment dépassés par les événements» - s'étaient rendus aux forces françaises à la toute fin des affrontements dans la vallée de l'Ametettaï, une des places fortes établies par les groupes armés dans l'Adrar des Ifoghas, près de la frontière avec l'Algérie. Parmi eux, selon nos informations, un Français. Hier, rien n'avait encore filtré ni sur son identité ni sur son parcours.

Discussions. En déplacement au Mali, au lendemain de l'annonce d'un quatrième mort dans les rangs de l'armée française, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, devait rencontrer les autorités maliennes. Au menu des discussions : la poursuite de l'engagement français, le processus de sortie de crise politique et, selon une source proche du dossier, le statut des combattants étrangers faits prisonniers sur le sol malien.

Le mois dernier, quatre hommes avaient été interpellés en région parisienne dans le cadre d’une enquête sur une filière de jihadistes vers le Mali. Deux d’entre eux ont été placés en détention provisoire. Ce coup de filet a eu lieu après l’interpellation, en août, à Niamey (Niger) d’un Français, Cédric Lobo, qui projetait de rejoindre les rangs jihadistes au Mali.

C'est apparemment la première f