La présidente argentine Cristina Kirchner a demandé lundi «l'intervention» du pape François, son compatriote, dans le conflit entre leur pays et la Grande-Bretagne concernant les îles Malouines.
«Je lui ai demandé sa médiation pour parvenir à un dialogue entre les deux parties», a déclaré Cristina Kirchner devant la presse à Rome, après une rencontre et un déjeuner avec le nouveau pape, l'ex-archevêque de Buenos Aires Jorge Mario Bergoglio. Elle a rappelé que le pape Jean Paul II avait joué les médiateurs entre le Chili et l'Argentine pour le conflit territorial sur le canal de Beagle, ce qui avait permis «d'aboutir à un accord».
«Maintenant nous avons une occasion historique très différente, bien plus favorable», a souligné Kirchner, car les deux pays sont des «démocraties». «L'Argentine est un pays plus que pacifique et ce que nous souhaitons c'est l'application des multiples résolutions des Nations unies et nous asseoir pour dialoguer», a expliqué la présidente argentine.
De son côté, le Vatican n'a diffusé aucun communiqué sur la rencontre entre Cristina Kirchner et le nouveau pape. Le porte-parole du Saint-Siège s'est limité à évoquer une rencontre «très informelle» au sujet de l'entretien de 15 à 20 minutes qu'ils ont eu «en privé». Depuis l'élection de Jorge Bergoglio à la tête de l'Eglise catholique, la presse britannique a ressorti des déclarations qu'il avait faites en 2011 en évoquant les Malouin