Le pape François a qualifié son rôle d'«humble et concret» et appelé à lutter contre les «signes de destruction» et pour «le respect de la créature et de l'environnement», mardi lors de la messe inaugurale de son pontificat.
Le «vrai pouvoir» d'un pontife est «le service, il doit regarder vers le service humble, concret», a lancé le pape argentin lors de sa messe inaugurale sur la place Saint-Pierre, lors d'une homélie à la tonalité très franciscaine, devant plus de cent mille fidèles et des centaines de chefs d'Etat, de gouvernement et de ministres.
Jorge Bergoglio a choisi le nom de François, à la mémoire du «Poverello» d'Assise, Saint François qui au XIIIe siècle avait voulu rebâtir l'Eglise, alors divisée comme aujourd'hui, et avait œuvré pour la paix et le respect de la nature.
Le nouveau pape argentin, qui commentait un évangile évoquant le rôle de Joseph, époux de la Vierge Marie, en cette fête de la Saint-Joseph, patron de l'Eglise, a ajouté que le pape «doit ouvrir les bras pour (...) accueillir avec affection et tendresse toute l'humanité, spécialement les plus faibles, les plus pauvres, les plus petits».
«Nous ne devons pas avoir peur de la bonté, et même pas non plus de la tendresse !», s'est exclamé d'une voix forte le pape François sous les applaudissements de la foule.
Il a lancé aussi un appel aux responsables économiques, politiques et sociaux à «ne pas permettre que les signes de destruc