Barack Obama a quitté samedi le Proche-Orient après une visite historique au cours de laquelle il a rassuré son allié israélien, mettant en garde contre un Iran nucléaire, et plaidé pour un règlement de l’interminable conflit avec les Palestiniens.
Barack Obama a bouclé samedi le premier voyage de son second mandat présidentiel en goûtant à l’Histoire ancienne, avec une promenade dans les ruines de l’antique cité nabatéenne de Petra en Jordanie, après s’être plongé quatre jours durant dans les dossiers les plus brûlants de la région.
Obama s’est rendu d’Amman à Petra, site grandiose dans le sud de la Jordanie, par hélicoptère pour admirer les vestiges aux dégradés de couleurs ocres et saumon. Une violente tempête de sable s’étant calmée, il a pu survoler les montagnes et plaines de Jordanie et rejoindre la cité historique en moins d’une heure.
«C'est impressionnant, spectaculaire», a commenté le président en admirant la façade de 40 mètres du plus célèbre temple de Petra, le «Trésor», creusé dans le grès rose, probablement un monument funéraire royal datant du 1er siècle après J.C.
Petra était l’ultime étape de la première visite présidentielle de Barack Obama en Israël, dans les Territoires palestiniens et en Jordanie.
Il était arrivé à Amman vendredi après-midi pour des entretiens avec le roi Abdallah II axés sur la crise des réfugiés syriens qui affluent en Jordanie et les efforts de relance du processus de paix au Proche-Orient.
Obama s'est dit «très inquiet»