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Pékin s’entiche de Peng, «la Carla Bruni chinoise»

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Chine . Jeune et glamour, la nouvelle première dame vole la vedette à son mari de numéro 1, Xi Jinping.
Le président Xi Jinping et son épouse Peng Liyuan le 24 mars 2013. (Photo Thomas Mukoya. Reuters)
publié le 27 mars 2013 à 21h26

Enfin, soupirent certains Chinois, on a maintenant «une vraie première dame». L'épouse du nouveau numéro 1 chinois, Xi Jinping, fait sensation. Relativement jeune (51 ans) et gracieuse, cette soprano de l'Armée populaire de libération tranche avec les silhouettes recroquevillées des épouses de dirigeants qui l'ont précédée. Le protocole chinois jugeait le plus souvent ces dernières indignes de représenter la Chine auprès des «hôtes étrangers», et choisissait de les confiner dans l'ombre.

Bottines noires et trench-coat assorti

Il en va autrement de Peng Liyuan, que la presse pékinoise a baptisé «la Carla Bruni chinoise» depuis son apparition ce week-end à l'occasion de la première tournée internationale de son époux. Après avoir été reçu en Russie, le couple présidentiel poursuit actuellement un voyage diplomatique en Tanzanie et en Afrique du Sud. Bottines noires et trench-coat assorti, la coiffure savamment tirée en arrière, l'allure de Peng Liyuan sur le tarmac de l'aéroport de Moscou a emballé les téléspectateurs qui se sont précipités sur le Net pour connaître le nom de son tailleur et la marque de son sac à main. «La première dame en tournée marque l'avènement d'une nouvelle diplomatie», s'est enthousiasmé le Quotidien de Pékin dans ses gros titres. Puis, réalisant que le triomphe de Peng Liyuan, figure des galas télévisés du nouvel an pendant plus de dix ans, risquait de voler la vedette à son mari, la censure a sévi. Le mot-c