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Paris livre des détails sur la mort d'Abou Zeid

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La France en guerre au Malidossier
C'est un «échantillon organique» du cadavre, envoyé en France et croisé avec une «souche prêtée par les Algériens» qui a permis aux services de renseignements français de confirmer la mort d’Abou Zeid.
Photo d'Abou Zeïd dans un lieu non-communiqué, fournie par Sahara Media le 25 mars 2012. (Photo AFP)
publié le 28 mars 2013 à 17h38

Alors que le sort des otages français dans le Sahel reste inconnu, Paris livre au compte-gouttes des informations concernant la mort d'Abou Zeid, l'homme qui fut à l'origine de l'enlèvement de sept personnes à Arlit, dans le nord du Niger, en septembre 2010. Après plusieurs semaines d'incertitude, l'Elysée a confirmé, le 23 mars, le décès de l'un des chefs d'Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi), tué fin février dans le massif de l'Adrar des Ifoghas. Sa mort avait été annoncée initialement par les Tchadiens le 1er mars.

Selon une source proche du dossier, c'est le 20 mars que Paris a acquis la certitude de la mort d'Abou Zeid. Ce jour-là, la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) a confirmé à l'Elysée l'identité du cadavre ensanglanté dont la photo a été publiée par Paris Match et RFI. Prélevé sur la dépouille de cet homme, un «échantillon organique», selon les termes de ce responsable français, a été envoyé en France. Croisé avec une «souche prêtée par les Algériens», l'examen de cet échantillon a permis aux services de renseignements français de lever les derniers doutes sur la mort d'Abou Zeid.

«La prudence des autorités françaises n'était pas tactique, dit une source bien informée à Paris, interrogée sur le risque de repr