Le président italien Giorgio Napolitano a décidé samedi de charger «deux groupes restreints de personnalités» de chercher une solution pour débloquer l’impasse politique et doter l’Italie d’un nouveau gouvernement.
A l’adresse des partenaires étrangers, Napolitano a tenu, en attendant, à souligner que le pays n’est ni à la dérive, ni dépourvu d’un exécutif toujours assuré par le gouvernement de l’ex-Commissaire européen Mario Monti.
«Le gouvernement bien que démissionnaire reste en place et il n'a pas été mis en minorité au Parlement», a expliqué le président âgé de 87 ans.
Selon lui, cet exécutif est «sur le point d’adopter des mesures urgentes pour l’économie, en accord avec l’Union européenne et avec la contribution essentielle du nouveau Parlement» qui siège depuis plusieurs semaines.
M. Napolitano a balayé d’un revers de la main les spéculations sur sa démission avant la fin de son mandat le 15 mai, affirmant qu’il allait «prendre des initiatives jusqu’au dernier jour pour débloquer» la situation.
«L’Italie est entre de bonnes mains, la décision du président de rester jusqu’au dernier jour tranquillise le pays, les marchés et l’Europe», a commenté l’un des responsables de la gauche, Paolo Gentiloni.
Même son de cloche de la part de la droite berlusconienne: «aucun doute que dans un moment aussi incertain et dramatique, la présence du président offre à tous un point de référence solide et fiable», a déclaré Sandro Bondi, coordinateur du PDL de Silvio Berlusconi.
L’Ital