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Libération

Week-end de heurts mortels en Centrafrique

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Une vingtaine de personnes ont trouvé la mort au cours d'affrontements à Bangui. Le président Djotodia met en cause les partisans de son prédécesseur.
par AFP
publié le 15 avril 2013 à 9h04

Le président centrafricain Michel Djotodia, chef de la coalition Séléka qui a renversé le régime de François Bozizé le 24 mars, a accusé dimanche les partisans de l’ancien président d’être à l’origine des heurts qui ont fait une vingtaine de morts samedi et dimanche dans la capitale.

S'exprimant en sango à la radio nationale, Michel Djotodia, élu président samedi par le Conseil national de transition, a également assuré que le Séléka n'était pas «venu exterminer le peuple centrafricain».

«Les évènements survenus ces 48 heures à Boy-Rabe (4e arrondissement quartier nord) s'expliquent par le fait que nos hommes sont allés dans ce quartier (...) mais des nostalgiques de l'ère Bozizé, à qui des armes et et des tenues ont été distribuées (...) ont assassiné nos hommes et sont allés jeter les corps à Ngaragba (quartier sud 7e arrondissement) pour mettre les habitants de Ngaragba dans le coup», a expliqué Michel Djotodia.

«C'est un groupe d'individus, les quelques rares qui tiraient profit de cette période, qui sont acquis à Bozizé, qui veulent pousser les Centrafricains à la guerre civile pour qu'ils s'entretuent. Mais les Centrafricains n'en veulent plus et ils ne sont pas prêts de s'entredéchirer», a-t-il ajouté.

«Nous se sommes pas venus pour exterminer le peuple centrafricain. Parce que le peuple centrafricain a trop souffert sous Bozizé et c’est pour toutes ces raisons que la coalition Séléka est entrée à Bangui pour prendre le pouvoir. La Séléka a