Menu
Libération

Boston : les théories conspirationnistes fleurissent

Article réservé aux abonnés
Homme sur le toit, appel au calme avant l'explosion, pages Facebook louches... En l’absence de revendications, les théories du complot ont la vie belle.
Les débris et le sang sur Boylston Street, à Boston, le 16 avril, au lendemain de l'explosion de deux bombes. (Photo Jessica Rinaldi. Reuters)
publié le 16 avril 2013 à 18h50

Si l'attentat de Boston n'a pas encore été revendiqué, deux pistes pour le moment semblent tenir la corde : Al-Qaeda et le terrorisme intérieur.

Cela reste très large. En l'absence de toutes certitudes, comme toujours après un événement de cette ampleur, les dernières heures ont été propices au développement des théories conspirationnistes de tous ordres. Un site est en première ligne sur le sujet : InfoWars.com. Equivalent du Réseau Voltaire fondé par Thierry Meyssan, ce site tenu par l'animateur de radio Alex Jones est l'un des principaux relais conspirationnistes outre-Atlantique.

Or, Dan Bidondi, l'un des «reporters/analystes» d'Infowars a pu être la première personne à poser une question à Deval Patrick, gouverneur du Massachusetts, regrette notamment David Weigel, journaliste politique de Slate.com. «Pourquoi les haut-parleurs hurlaient-ils au public de rester calme quelques instants avant que les bombes n'explosent ? Est-ce encore une attaque mise en scène sous fausse bannière pour nous priver de nos libertés civiques et promouvoir la sécurité nationale tout en nous fouillant dans la rue jusqu'au slip ?», a-t-il lancé aux autorités.

Le gouverneur a simplement répondu «non