Pyongyang a lancé mardi un ultimatum à Séoul en menaçant de l'attaquer, à moins que la Corée du Sud ne s'excuse des manifestations hostiles à son régime, tandis que les Etats-Unis se sont dits prêts à négocier avec le Nord s'il fait un pas dans leur direction.
L'avertissement de Pyongyang intervient au lendemain du départ du secrétaire d'Etat américain John Kerry d'Asie du nord-est, où il a effectué une tournée de quatre jours pour apporter son soutien à ses alliés sud-coréens et japonais, et incité la Chine à calmer son voisin.
Lundi, date du 101e anniversaire de la naissance du fondateur de la Corée du Nord et grand-père du dirigeant actuel, une quarantaine de manifestants à Séoul ont brûlé des portraits des dirigeants nord-coréens: le fondateur Kim Il-sung, le fils Kim Jong-il - tous deux décédés - et le petit-fils Kim Jong-un. Qualifiant ces actes de «monstrueux» et «trois fois maudits», le commandement suprême de l'armée nord-coréenne a averti mardi que «(son) action de représailles débutera sans aucun avertissement à partir de maintenant tant que ces actes criminels blessant la dignité du commandement suprême de la Corée du Nord se poursuivront à Séoul».
La communauté internationale