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Libération

La Corée du Nord lance un ultimatum à son voisin du Sud

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Si la Corée du Sud veut renouer le dialogue et les négociations avec Pyongyang, «elle devrait s'excuser» pour les quelques manifestations hostiles à son régime qui ont eu lieu lundi à Séoul.
Des soldats nord-coréens défilent devant les statues de Kim Il-sung (G) et et de Kim Jong-il (D) à Pyongyang, le 15 avril. (Photo Kyodo. Reuters)
par AFP
publié le 16 avril 2013 à 10h49

Pyongyang a lancé mardi un ultimatum à Séoul en menaçant de l'attaquer, à moins que la Corée du Sud ne s'excuse des manifestations hostiles à son régime, tandis que les Etats-Unis se sont dits prêts à négocier avec le Nord s'il fait un pas dans leur direction.

L'avertissement de Pyongyang intervient au lendemain du départ du secrétaire d'Etat américain John Kerry d'Asie du nord-est, où il a effectué une tournée de quatre jours pour apporter son soutien à ses alliés sud-coréens et japonais, et incité la Chine à calmer son voisin.

Lundi, date du 101e anniversaire de la naissance du fondateur de la Corée du Nord et grand-père du dirigeant actuel, une quarantaine de manifestants à Séoul ont brûlé des portraits des dirigeants nord-coréens: le fondateur Kim Il-sung, le fils Kim Jong-il - tous deux décédés - et le petit-fils Kim Jong-un. Qualifiant ces actes de «monstrueux» et «trois fois maudits», le commandement suprême de l'armée nord-coréenne a averti mardi que «(son) action de représailles débutera sans aucun avertissement à partir de maintenant tant que ces actes criminels blessant la dignité du commandement suprême de la Corée du Nord se poursuivront à Séoul».

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