Les manifestations depuis lundi soir au Venezuela contre l’élection à la présidence de Nicolas Maduro ont fait au moins sept morts et une soixantaine de blessés, selon les autorités, tandis que les partisans de l’opposition et du gouvernement poursuivaient mardi leurs rassemblements dans tout le pays.
A l'appel du gouverneur de l'Etat de Miranda (nord), Henrique Capriles, qui refuse de reconnaître sa défaite et réclame un nouveau comptage des votes, des milliers de personnes sont descendues dans la rue, des manifestations émaillées de violence dans la nuit de lundi à mardi. «A la suite de ces violences, sept Vénézuéliens sont morts, parmi eux un fonctionnaire de police de l'Etat de Tachira (ouest)», a annoncé au cours d'une conférence de presse, le procureur général Luisa Ortega, précisant que 135 personnes avaient été interpellées pendant ces manifestations.
Un partisan de M. Maduro, un homme de 45 ans, a été tué et une femme blessée par arme à feu au cours de manifestations dans la périphérie de la capitale, a précisé mardi le ministre des Affaires étrangères, Elias Jaua, qui a qualifié les opposants de «fascistes». «Aujourd'hui les forces de sécurité sont en alerte» et «nous avons incité les forces politiques à la mobilisation démocratique pour célébrer et officialiser la victoire» à la présidentielle, a lancé M. Jaua, au cours d'une réunion avec le personnel diplomatique accrédité. «L'extrême droite a pris en otage l'opposition et sè