Il s'approche, se baisse pour déposer son paquet puis s'éloigne : des images vidéo, provenant des caméras de surveillance d'un grand magasin de la rue Boylston, ont permis d'identifier un suspect des attentats de lundi, qui ont fait trois morts et plus de 170 blessés à Boston. Selon la chaîne CNN, qui a révélé l'information la première en interrogeant ses «sources» au sein des services de sécurité, ce serait un «homme à la peau sombre». En parallèle, la collecte et l'analyse des débris retrouvés sur place ont permis de préciser la nature des deux bombes qui ont explosé lundi à douze secondes d'intervalle. Le couvercle ratatiné d'une cocotte a été retrouvé sur le toit d'un immeuble de la rue. Selon les premiers éléments de l'enquête, c'est donc bien dans un autocuiseur que l'explosif, à base de poudre noire, avait été placé : un explosif en vente libre dans les magasins d'armes et de sport, ou même certains hypermarchés Walmart.
«Clous». «Le mode d'emploi pour construire le type d'engins explosifs utilisés à Boston est accessible à n'importe qui sur Internet, d'où les difficultés des enquêteurs», explique Richard Bloom, ancien agent du renseignement, professeur à l'université d'aéronautique Embry-Riddle, qui souligne : «Le mode d'emploi a été mis en ligne par des disciples d'Al-Qaeda, mais d'autres organisations l'ont repris et diffusé. C'est aussi une caractéristique du terrorisme à notre époque : tout le mo