Nicolas Maduro a été investi vendredi à la présidence du Venezuela, succédant ainsi à son défunt mentor Hugo Chavez, au terme d’une violente crise politique ouverte par le refus de l’opposition d’admettre sa victoire à la tête de ce riche pays pétrolier des Caraïbes.
L'héritier du charismatique dirigeant socialiste, élu pour un mandat de six ans, a prêté serment, en costume sombre et cravate rouge, sous un portrait géant du «Comandante» Chavez, à l'Assemblée nationale à Caracas, en présence d'une vingtaine de dignitaires étrangers.
«Au nom du peuple vénézuélien, au nom de la mémoire éternelle du "Comandante" suprême, je jure de respecter la Constitution», a déclaré Maduro, vainqueur de la présidentielle de dimanche, avec une courte avance de 1,8%, face au chef de l'opposition Henrique Capriles.
Visiblement ému, cet ancien chauffeur de bus et dirigeant syndical de 50 ans à l’épaisse carrure était accompagné par son épouse Cilia Flores, une responsable influente du parti socialiste au pouvoir.
Revêtus de rouge, la couleur du «chavisme», des milliers de fidèles, venus de tout le pays à bord de bus bondés, ont célébré l'investiture aux alentours de l'imposant bâtiment où ont été montés une estrade et un écran géant.
«Chavez vit, la lutte continue !»
«Chavez vit, la lutte continue !», a scandé la foule, certains s'étant affublés d'une moustache postiche, en hommage au nouveau président, tandis que des feux d'artifice retentissaient dans la capitale vénézuélienne.
«Maduro, c'est l