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Libération

A Boston, Djokhar Tsarnaev commence à s'exprimer

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Incapable de parler, le suspect des attentats de Boston communique par écrit avec les enquêteurs. Des mesures juridiques d'exception vont être activées, et des élus républicains réclament qu'il soit qualifié d'«ennemi combattant».
Des policiers montent la garde devant l'hôpital où est hospitalisé le suspect blessé de l'attentat de Boston, le 21 avril 2013 (Photo Jared Wickerham. AFP)
par AFP
publié le 22 avril 2013 à 7h33
(mis à jour le 22 avril 2013 à 15h44)

Le suspect de l’attentat de Boston, Djokhar Tsarnaev, hospitalisé dans un état grave, avait repris conscience et commencé à répondre par écrit aux questions des enquêteurs dimanche soir. Son père a clamé une nouvelle fois lundi matin l’innocence de ses fils.

Parallèlement, le FBI était mis en cause pour son manque de vigilance sur la radicalisation du frère aîné, et un débat se poursuivait pour savoir quel devait être le statut juridique de Djokhar Tsarnaev.

Le jeune homme de 19 ans, hospitalisé à l’issue d’une chasse à l’homme de 24 heures dans l’agglomération de Boston, est soupçonné d’être l’auteur avec son frère aîné, décédé lors d’une fusillade avec la police, des deux attentats à la bombe du marathon de Boston le 15 avril.

Mais dans les heures suivant son arrestation, il n'était pas en état d'être interrogé par les policiers antiterroristes entraînés à l'interrogatoire de détenus «de grande valeur», avait confié un responsable des forces de l'ordre. Selon des médias américains, il a toutefois repris conscience dimanche soir.

NBC News, citant des responsables fédéraux, a indiqué que malgré une blessure à la gorge qui l'empêchait de parler