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Poutine : «il n'y a rien de stalinien en Russie»

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Le président russe tenait aujourd'hui sa séance annuelle de questions-réponses avec ses concitoyens. Il y a défendu le besoin «d'ordre et de discipline» en Russie, ainsi que l'obligation faite à certaines ONG de dévoiler leurs financements.
Vladimir Poutine à une visioconférence à Sakhalin le 11 avril. (Photo Alexey Nikolsky. AFP)
par AFP
publié le 25 avril 2013 à 8h20
(mis à jour le 25 avril 2013 à 15h30)

Le président russe Vladimir Poutine s'est défendu de tout emprunt au stalinisme jeudi face aux Russes, assurant par ailleurs maintenir le cap face aux «signaux alarmants» qu'envoie l'économie, près d'un an après son retour au Kremlin.

Lors de sa première séance de questions-réponses avec la population depuis son retour au Kremlin, qui a duré quelque 4h45 non-stop, Poutine a également appelé à une plus forte coopération avec les Etats-Unis face au terrorisme, après l'attentat de Boston commis par deux frères d'origine tchétchène. «Le stalinisme est lié au culte de la personnalité, aux violations massives de la légalité, aux répressions et aux camps. Il n'y a rien de tel en Russie», a déclaré Vladimir Poutine, interrogé par un journaliste qui s'inquiétait d'un retour à des pratiques staliniennes en Russie.

«Mais cela ne signifie pas qu'il ne faut pas de l'ordre et de la discipline», a-t-il ajouté. Au pouvoir depuis 13 ans, l'ex-agent du KGB a été confronté à une vague de contestation sans précédent qui a marqué l'hiver 2011-2012, saluée dans le monde entier comme la naissance d'une société civile russe. Le mouvement est aujourd'hui retombé, sous l'effet de la résignation mais aussi des poursuites qui lui valent de vives critiques des organisations de défense des droits de l'Homme et sur la scène internationale.

«Agents de l’étranger»

Jugé actuellement pour détournement de fonds, le principal opposant, Alexeï Navalny, a dénoncé des poursuites politiques. Vladimir Poutine a ass