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Libération

«Hollande a taxé les riches, ça, c’est bien !»

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publié le 26 avril 2013 à 20h36

François Hollande, au dernier jour de sa visite en Chine, n'a pas pu résister à son penchant pour la petite plaisanterie. Vendredi à l'université Jio-Tong de Shanghai, devant un amphi d'étudiants chinois francophones, il rappelle que Shanghai se faisait appeler autrefois le «Paris de l'Orient». Puis, il sort de son texte et ajoute : «Peut-être que Paris s'appellera demain le "Shanghai de l'Occident", en tout cas je le souhaite.» Rires de l'assistance. Mais il ne faut pas s'y fier. L'étudiant chinois a une idée assez précise de ce qu'est la France. Certes Anaïs, 20 ans, assure que toutes ses copines veulent aller en France car c'est un «pays romantique». Mais, à côté d'elle, un futur ingénieur a une vision un peu plus pragmatique : «L'industrie en France ? Au XIXe siècle, c'était le meilleur pays industriel du monde. Maintenant, elle est moins dynamique. Mais elle peut redevenir comme elle a été au XIXe siècle.»

«Les entreprises françaises ne sont pas aussi internationales que les entreprises américaines», poursuit un autre étudiant. On leur demande de citer un ou deux noms de sociétés françaises. Gros blanc. Puis «Auchan». Puis «Peugeot» et «Citroën», qui sont les seules voitures françaises roulant en Chine. Sinon rien. Séquences de question-réponse entre Hollande et la salle. Dans un français impeccable, les étudiants ne sortent pas des sujets balisés. «Quels sont les principaux avantage