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La Chine assure vouloir acheter français

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Le Premier ministre chinois, recevant François Hollande à Pékin, lui a déclaré que son pays ne «recherchait pas l'excédent commercial». Le président français a quant à lui appelé à une plus grande ouverture du marché chinois.
François Hollande et Li Keqiang à Pékin, le 26 avril. (Photo pool Yohsuke Mizuno. Reuters)
par AFP
publié le 26 avril 2013 à 8h11
(mis à jour le 26 avril 2013 à 12h50)

Le président François Hollande a estimé vendredi que ses interlocuteurs chinois avaient «parfaitement répondu» à son souhait de parvenir à un rééquilibrage des échanges commerciaux, lourdement déficitaires au détriment de la France. «Ils ont parfaitement répondu aux demandes que nous faisions», a déclaré le chef de l'Etat français, au deuxième jour de sa visite en Chine.

Il s'exprimait à l'issue d'un déjeuner «restreint» qui réunissait les couples présidentiels, François Hollande et sa compagne Valérie Trierweiler ainsi que le numéro un chinois, Xi Jinping, et son épouse Peng Liyuan. Au sujet de ce repas en petit comité, Hollande a eu ce commentaire : «C'était un déjeuner qui se voulait amical et qui d'ailleurs était amical. Il était destiné à nous connaître davantage puisqu'il se trouve que c'est la première fois pour lui, en tant que chef de l'Etat, et la première fois pour moi, comme président de la République, qu'il y a cette rencontre de haut niveau.»

Le président français a ensuite évoqué, à bord de l'avion qui le menait de Pékin à Shanghai, le «rééquilibrage» des échanges, «l'ouverture» du marché chinois ou «l'investissement chinois en France», tout comme les nouveaux domaines jugés «prioritaires» par la France : développement urbain, agroalimentaire, santé et économie numérique.

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