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Libération

Berlin évite de souffler sur les braises

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Outre-Rhin, le porte-parole du gouvernement calme le jeu alors que la presse conservatrice accuse le PS de tenter une diversion en tapant sur Angela Merkel.
publié le 29 avril 2013 à 22h56

La classe politique allemande s'est partagé les tâches, soufflant hier le chaud et le froid sur les relations franco-allemandes après le projet de papier du Parti socialiste critiquant «l'austérité allemande» et «l'égoïsme d'Angela Merkel». Steffen Seibert, le porte-parole du gouvernement outre-Rhin, s'est ainsi aligné sur la position de François Hollande et de Jean-Marc Ayrault, qui tentaient ce week-end de calmer le jeu et de ramener leurs troupes dans les rangs. «La relation franco-allemande est essentielle pour nous», a rappelé le porte-parole lors d'un point de presse habituel, soulignant que les critiques exprimées par une partie du PS n'ont rien à voir avec le travail entre les deux gouvernements. «Je ne commente pas les positions de partis politiques d'autres pays», a ajouté Steffen Seibert. «Ce qui compte pour nous, c'est l'action du gouvernement, la coopération directe avec le président français, le Premier ministre Ayrault et les autres ministres. Cela donne une tout autre image de notre relation», a-t-il précisé. Tonalité du message : «La coopération avec la France est pour nous d'une énorme importance.»

Commentateurs. C'est à un parlementaire de la CDU - Andreas Schockenhoff, chef du groupe d'amitié franco-allemande - qu'est revenu la tâche de dénoncer «les attaques infondées et inappropriées de responsables socialistes français de haut rang contre la chancelière… Le