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Libération
Récit

Les Verts voient l’avenir en rose avec les sociaux-démocrates

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Les «Grünen», probables faiseurs de roi à l’issue des élections allemandes de septembre, ont affirmé ce week-end leur choix d’une coalition avec la gauche.
Les coprésidents des Verts, Cem Ozdemir et Claudia Roth entourent Sigmar Gabriel, le chef du SPD, à Berlin samedi. (Photo Reuters)
publié le 29 avril 2013 à 20h16

Portés par des sondages encourageants, les Grünen seront l'allié indispensable pour toute coalition après les élections de septembre. Réunis en congrès ce week-end, les écologistes allemands se sont clairement ancrés à gauche et ils ont attaqué la politique d'Angela Merkel. Surtout, ils ont pour l'instant mis de côté le scénario d'une alliance à droite avec les chrétiens-démocrates de la CDU après les élections, telle qu'évoquée par certains ténors écologistes au cours des semaines précédentes. «Nous voulons enfin renvoyer la coalition au pouvoir chez elle», a lancé la coprésidente du parti, Claudia Roth. Ecologie, réformes sociales et redistribution sont au centre du programme officiellement adopté.

L’invité d’honneur ce week-end était le chef du Parti social-démocrate (SPD), Sigmar Gabriel. Le geste était inédit : jamais un patron du SPD ne s’était exprimé à un congrès des Verts. Il y a deux semaines, Claudia Roth avait de la même façon pris la parole au congrès du SPD. Entre les deux partis, le courant passe. Même si le chef de file des députés Verts, Jürgen Trittin, n’a pas caché qu’en cas de victoire, il leur faudra se livrer à d’ardentes négociations en vue d’un programme commun de gouvernement. Comme le SPD, les Verts réclament l’instauration d’un salaire d’au moins 8,50 euros de l’heure et d’un minimum retraite de 850 euros. Mais ils sont favorables à la fin de l’exploitation du charbon et du lignite en Allemagne en 2030, alors que les mineurs sont u