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Ioulia Timochenko «heureuse» de la décision de la CEDH

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La Cour européenne des droits de l'Homme juge «arbitraire et illégal» le placement en détention provisoire de l'ancienne Première ministre.
Manifestation en faveur de Ioulia Timochenko à Kiev le 25 février. (Photo Gleb Garanich. Reuters)
par AFP
publié le 30 avril 2013 à 11h23
(mis à jour le 30 avril 2013 à 17h58)

L'ex-Première ministre ukrainienne Ioulia Timochenko, emprisonnée depuis 2011, s'est dite «heureuse» mardi de la décision de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), qui a condamné l'Ukraine pour la détention «illégale» de l'opposante.

«Aujourd'hui, c'est un jour important pour moi. Je suis heureuse que la CEDH (...) ait reconnu que mon arrestation et ma détention étaient illégales», a-t-elle déclaré dans un communiqué, publié sur le site de la grande alliance d'opposition Batkivchtchina (Patrie), à laquelle elle appartient. La CEDH «m'a de fait reconnue comme prisonnière politique», a-t-elle ajouté.

«Je ne sais pas comment va réagir (le président ukrainien) Viktor Ianoukovitch après cette décision. Mais après la décision de la CEDH je suis déjà moralement libre», a-t-elle poursuivi. L'opposante, incarcérée pour abus de pouvoir, a obtenu mardi la condamnation de son pays par la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), qui a estimé à l'unanimité que son placement en détention provisoire en 2011 avait été «illégal et arbitraire».

Les juges de Strasbourg ont condamné l'Ukraine pour quatre violations des droits fondamentaux de Ioulia Timochenko. Ils ont ainsi relevé plusieurs violations de l'article 5 de la