La Ligue arabe a annoncé être prête à amender son initiative de paix, présentée pour la première fois en 2002, en acceptant le principe d’un échange mineur de territoires entre Israéliens et Palestiniens. L’initiative vise à mettre fin au conflit en demandant à Israël de se retirer des territoires occupés en 1967 en échange d’établissement de relations normales avec les Etats arabes.
Pourquoi cette annonce ?
Elle a été faite par le ministre qatari des Affaires étrangères lors d’une rencontre avec son homologue américain, John Kerry. Depuis la visite de Barak Obama au Moyen-Orient, son secrétaire d’Etat tente de faire avancer une résolution du conflit israélo-palestinien en impliquant les pays de la région. La Turquie, la Jordanie, les Etats du Golfe et sans doute aussi l’Arabie Saoudite ont été sollicités. La déclaration de Hamad ben Jassim al-Thani s’inscrit dans ce cadre.
Pourquoi le Qatar ?
Le pays préside le comité de suivi de l’initiative de paix arabe. Mais au-delà de cette fonction, il s’agit pour la monarchie du Golfe de poser une nouvelle fois son empreinte dans la politique régionale. L’an dernier, l’émir du Qatar a été le premier chef d’Etat à se rendre en visite officielle à Gaza. En outre le pays a proposé la création d’un fonds d’un milliard de dollars (750 millions d’euros), auquel il participera à hauteur de 250 millions de dollars, pour développer la partie arabe de Jérusalem. Dans le mê