Pour la première fois depuis le déclenchement du conflit syrien, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a laissé entendre que le parti chiite pourrait soutenir militairement le régime de Bachar al-Assad. «La Syrie compte dans la région de vrais amis, qui ne permettront pas que ce pays tombe dans les mains des Etats-Unis, d'Israël ou des takfiris[combattants, ndlr], a-t-il lancé mardi à la télé. Si la situation devenait plus dangereuse, des Etats, des mouvements de résistance et d'autres forces seront dans l'obligation d'intervenir de manière efficace dans la confrontation sur le terrain», a-t-il ajouté, dans une allusion à peine voilée à son parti et à l'Iran. Jusqu'ici, le «parti de Dieu» avait affirmé que certains de ses membres étaient présents aux côtés de l'armée syrienne pour «défendre» une quinzaine de villages habités par des Libanais en territoire syrien, dans la région de Al-Qusayr, à une trentaine de kilomètres de Homs. Mais l'opposition syrienne accuse depuis plusieurs mois le Hezbollah d'aider le régime syrien à reprendre la ville. Le parti de Dieu aurait été en première ligne ces dernières semaines dans la prise de villages alentour, notamment Tal Al Nabi Mando, situé sur une colline stratégique. Une information confirmée par une source proche du Hezbollah.
Cruciale. La zone tampon située entre la frontière libanaise et la ville d'Al-Qusayr est à plus d'un titre cruciale pour le Hez