«Une capacité particulière à commettre des délits» : c'est en ces termes que le tribunal de Milan avait, l'année dernière, justifié la condamnation en première instance de Silvio Berlusconi à quatre ans de réclusion (réduite à douze mois en vertu d'une amnistie votée du temps où il était au gouvernement), 10 millions d'euros d'amende et l'interdiction d'exercer une fonction publique pendant cinq ans. La cour d'appel a confirmé le verdict dans l'affaire Mediaset où il aurait soustrait 7 millions d'euros au fisc italien en gonflant le prix d'achat de films pour ses télévisions afin de déclarer moins de bénéfices.
Risque-t-il la prison ?
Les avocats de Berlusconi ont annoncé qu’ils allaient immédiatement se pourvoir en cassation. La peine est par conséquent suspendue. Si le verdict est confirmé d’ici à juillet 2014 - date de la prescription des faits qui lui sont reprochés -, le Cavaliere devrait toutefois éviter de se retrouver derrière les barreaux, notamment en raison de son âge (76 ans). Mais, pour lui, le risque le plus sérieux concerne l’interdiction d’exercer un mandat public. Dans ce cas, Silvio Berlusconi devrait abandonner son fauteuil de sénateur et serait de facto exclu du jeu politique.
Quelles sont ses autres casseroles judiciaires ?
Le Cavaliere est inculpé dans deux autres procès à Milan, en particulier celui du «Rubygate». Berlusconi y est accusé de prostitution de mineure et d’abu