Quatre mois après le début de l'offensive déclenchée par les Français, des contingents reviennent au pays et le relais avec la mission de l'ONU s'organise.
Retour des Tchadiens
«Ils nous reviennent les héros, gloire à nos martyrs tombés sur le champ d'honneur.» N'Djamena avait déployé les banderoles ce lundi pour accueillir les premiers soldats tchadiens de retour du front malien. 700 soldats, sur les 2 000 engagés par le Tchad, ont défilé sous les applaudissements dans la capitale. Pour célébrer le retour de ce premier contingent, le président Idriss Déby a décrété la journée du 13 mai fériée. Les soldats tchadiens engagés au Mali ont notamment combattu en première ligne aux côtés de l'armée française dans le massif des Ifoghas, où étaient retranchés les groupes jihadistes. 38 soldats tchadiens ont été tués au Mali, 84 blessés, selon les chiffres du gouvernement.
Le gouvernement avait en mars attribué à ses troupes la mort, restée longtemps confuse, des jihadistes Abou Zeïd, haut responsable d'Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi) et Mokhtar Belmokhtar, chef d'une branche dissidente d'Aqmi à qui est attribuée la prise d'otage d'In Amenas, en Algérie.
Le président tchadien, Idriss Déby, avec un général et un commandant de l'armée tchadienne de retour du Mali, ce 13 mai à N’Djamena. (Photo AFP)
Les islamistes battus mais pas vaincus
Quatre mois après le dé