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Des fonds et une élection pour relancer le Mali

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Serval . La France et l’UE tenteront aujourd’hui de réunir 2 milliards d’euros pour redresser le pays. En attendant la présidentielle de juillet.
publié le 14 mai 2013 à 21h06

Cinq mois après le début de l’opération française Serval, la communauté internationale se retrouve à Bruxelles aujourd’hui, dans le but de réunir près de 2 milliards d’euros pour relancer démocratiquement et économiquement le Mali. Rassemblés à l’initiative de l’Union européenne et de la France, les organisations internationales (les Nations unies, la Banque mondiale et l’Union africaine) et une dizaine de chefs d’Etat vont assurer Bamako de leur soutien sur le long terme.

«On est en train de gagner la guerre, maintenant, il faut gagner la paix. Et pour cela, nous avons besoin d'argent», a résumé hier le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, qui sera présent à Bruxelles avec François Hollande. Les dirigeants de transition maliens, dont le président, Dioncounda Traoré, et le Premier ministre, Diango Cissoko, seront pour leur part appelés à apporter des garanties sur un retour rapide à la démocratie. Un objectif qui dépendra de l'élection présidentielle prévue le 28 juillet, selon les autorités maliennes.

Boycott. Moussa Mara, jeune maire de la commune IV de Bamako, à la tête du parti Yelema («changement» en bambara), était il y a quelques semaines en tournée électorale auprès de la diaspora malienne en banlieue parisienne. «Il faut des élections pour légitimer un nouveau président et tourner la page des hommes compromis qui ont causé la chute du pays et des institutions», martelait-il alors.

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