Obama serait-il rattrapé par la fameuse malédiction du deuxième mandat, qui a plombé la sortie de la plupart de ses prédécesseurs depuis Roosevelt? Quatre mois après sa réinvestiture, la plupart des médias américains posent ouvertement la question ces derniers jours. Il faut dire que l'administration de Barack Obama se retrouve coup sur coup embarrasée par une série d'affaires que les Républicains ne se privent pas d'exploiter. La Maison Blanche est accusée d'avoir espionné des journalistes de l'agence Associated Press, dissimulé les dessous de l'attaque de Benghazi et pénalisé fiscalement des opposants politiques. «Le président Obama confronté à la malédiction du deuxième mandat», titrait le site conservateur Politico lundi. «Obama va-t-il souffrir de la malédiction du deuxième mandat?», s'interrogeait le Washington Post le 11 mai. «A chaque deuxième mandat, j'en viens à me demander pourquoi les présidents veulent tant un deuxième mandat», twittait