«Jamais de sexe avec Berlusconi, je n'ai jamais reçu 5 millions d'euros, c'était de la vantardise», «Ruby» a donné vendredi sa version des soirées chez Silvio Berlusconi, dans le procès de proches du Cavaliere accusés de lui avoir fourni des prostituées.
La jeune Marocaine Karima El Mahroug est au cœur de ce procès et d’un autre visant directement Berlusconi, accusé d’avoir rémunéré des prestations sexuelles quand elle était mineure et d’avoir fait pression sur la police pour la libérer après son interpellation pour un larcin. C’était le premier témoignage devant un tribunal de «Ruby la voleuse de cœurs», son surnom quand elle exerçait comme danseuse animatrice de discothèque à Milan. La bande son était diffusée en direct par la chaîne de télévision en continu Sky TG24.
La jeune fille, habillée avec discrétion, est arrivée accompagnée de deux avocates et de son compagnon Luca Risso pour être entendue dans le procès - dit «Ruby bis» - de trois amis de Silvio Berlusconi : l’agent de starlettes Lele Mora, Emilio Fede, un ex-présentateur vedette de la chaîne de télévision Retequattro appartenant à Silvio Berlusconi, et Nicole Minetti, ancienne hygiéniste dentaire du Cavaliere et ex-conseillère régionale à Milan, jugés pour incitation à la prostitution de mineures et majeures.
Pressée de questions par le procureur Antonio Sangermano, «Ruby» a affirmé «ne jamais avoir eu de rapports intimes» avec Silvio Berlusconi lors des soirées et nuits passées entre février et m