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Le black-out sur la santé de Bouteflika inquiète l'Algérie

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Les appels se multiplient en vue de l’application de l’article 88 de la Constitution sur une procédure d’empêchement du président, hospitalisé à Paris.
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika, le 14 janvier 2013 à Alger (Photo Farouk Batiche. AFP)
par AFP
publié le 21 mai 2013 à 10h45
(mis à jour le 21 mai 2013 à 12h14)

Les autorités algériennes ont dénoncé lundi les «fausses» informations publiées sur l'état de santé du président Abdelaziz Bouteflika, hospitalisé en France depuis plus de trois semaines, affirmant que son pronostic vital n'a jamais été engagé et qu'il se reposait. «Après avoir subi des examens médicaux à l'hôpital du Val-de-Grâce à Paris, le président de la République, dont le pronostic vital n'a jamais été engagé et qui voit son état de santé s'améliorer de jour en jour, est tenu, sur recommandation de ses médecins, d'observer un strict repos en vue d'un total rétablissement», selon une déclaration du Premier ministre Abdelmalek Sellal, citée par l'agence APS. «La maladie du président Bouteflika ne sera bientôt plus qu'un mauvais souvenir», affirme Sellal dont c'est la première déclaration depuis le 11 mai sur la santé du chef de l'Etat, âgé de 76 ans et déjà soigné en 2005 pour «un ulcère hémorragique à l'estomac», à l'hôpital du Val-de-Grâce. Le Premier ministre a réitéré, comme le 11 mai, qu'«en convalescence en France, le président de la République suit journellement les activités du gouvernement, en attendant son retour» en Algérie.

Ce mardi matin sur Europe 1, l'historien Benjamin Stora indiquait qu'il était très difficile de savoir si le président algérien était encore en vie, du fait notamment de son absence médiatique.

Paris discret

De Paris, aucune information n'a filtré sur l'état de santé du président hospitalisé depuis le 27 avril,