Le président Barack Obama a annoncé jeudi un encadrement de l’usage des drones armés et de nouvelles mesures pour tenter de parvenir à la fermeture de la prison militaire de Guantanamo, dans un long discours consacré à la stratégie antiterroriste des Etats-Unis.
Barack Obama, intervenant devant l’université de défense nationale à Washington, a indiqué qu’il avait signé un nouveau mémorandum énonçant les circonstances dans lesquelles son pays pouvait avoir recours à des frappes d’aéronefs sans pilotes à l’étranger.
Ce mémorandum dispose que les personnes visées par ces bombardements doivent représenter une menace «imminente» contre les Américains, et précise que ces actions ne peuvent avoir lieu que si le suspect en question ne peut être facilement capturé.
«Le recours aux drones est sévèrement encadré», a fait remarquer le président. «Les Etats-Unis n'utilisent pas de frappes lorsque nous avons la possibilité de capturer des terroristes, notre préférence est toujours de les capturer, de les interroger et de les poursuivre en justice», a-t-il assuré.
«Nous agissons contre des terroristes qui représentent une menace continuelle et imminente contre les Américains, et lorsque d'autres gouvernements ne sont pas capables de réagir à cette menace», a-t-il assuré. «Avant qu'une frappe ne soit effectuée, il doit y avoir une quasi-certitude qu'aucun civil ne sera tué ou blessé», a-t-il ajouté. Mais Obama a aussi remarqué qu'il devait peser le