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Elections en Iran : les six finalistes

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Après des désistements, ils ne sont plus que six à briguer la succession de Mahmoud Ahmadinejad vendredi, dont un seul modéré.
Les six candidats à la présidence. ((Photos Reuters))
par Emiliana Malfatto
publié le 13 juin 2013 à 18h03

La présidentielle en Iran se tient ce vendredi. Avec le retrait de l'unique candidat réformateur à la présidentielle, Mohammad Reza Aref, et de son adversaire conservateur Gholam Ali Hadad Adel, ils ne sont plus que six à briguer la succession de Mahmoud Ahmadinejad, à qui la Constitution interdit de briguer un troisième mandat consécutif.

Les favoris

Côté conservateur

Saïd Jalili, le chouchou du guide suprême

Le benjamin des candidats (47 ans) est aussi le favori des inconditionnels du guide suprême Ali Khamenei. Jalili est en effet le candidat le plus proche de l’ayatollah – censé demeurer au-dessus des luttes partisanes – dont il est le représentant direct pour les négociations internationales sur le programme nucléaire iranien. Son intransigeance face aux grandes puissances lui garantit le soutien des ultra-conservateurs, sa relation avec le guide celui de la mouvance «principaliste», composée de militaires et religieux attachés à l’autorité absolue de Khamenei.

Le principal handicap de cet homme discret et effacé est précisément sa stature internationale : il est plus connu à l'étranger que dans son propre pays. Les médias iraniens ont longtemps ignoré ce diplomate originaire de Mashhad, dans le nord-est du pays, qui a perdu sa jambe droite à la guerre contre l'Irak en 1987. Depuis l'annonce de sa candidat