Hongkong, région administrative spéciale de la République populaire de Chine, n'est certainement pas un refuge de longue durée pour Edward Snowden. Ce dernier a de grandes chances d'être renvoyé un jour dans son pays, puisqu'il existe un traité d'extradition, en vigueur depuis 1996, entre Hongkong et les Etats-Unis. Cet ancien employé d'un sous-traitant de l'Agence de sécurité nationale américaine (NSA) a toutefois affirmé jeudi que son objectif ultime n'est pas «d'échapper à la justice» de son pays, mais de «révéler un crime». Il a fait ces déclarations au South China Morning Post. Ce quotidien anglophone du territoire est la propriété d'un milliardaire pro-Pékin du territoire.
Snowden dit souhaiter faire face un jour à un tribunal civil américain, mais désirerait avoir assez de temps dans l’immédiat pour faire d’autres révélations sur les activités d’espionnage électronique de la NSA. A ce titre, Hongkong n’est pas un mauvais choix. Une éventuelle procédure d’extradition - qui n’a toutefois pas encore été déclenchée - pourrait prendre du temps. Après la rétrocession de la colonie britannique à la Chine, en 1997, Pékin a laissé Hongkong conserver une justice relativement indépendante basée sur le droit anglais, ainsi que sa liberté de manifestation et une presse libre. Ce «haut degré d’autonomie» de l’ex-colonie est gar