La Maison Blanche a estimé jeudi que «des lignes rouges» avaient été franchies en Syrie, accusant Bachar al-Assad d'avoir utilisé des armes chimiques, dont le gaz sarin, et annonçant un soutien militaire, sans autres précisions, aux rebelles syriens. La Maison Blanche s'est abstenue de détailler la forme que prendrait cette assistance militaire. Elle n'a pas à ce stade annoncé une décision d'armer les rebelles face au pouvoir du président Bachar al-Assad, évoquant une augmentation de l'aide non-létale et assurant qu'elle prendrait «des décisions à (son) propre rythme». L'administration a aussi souligné qu'aucune décision sur une zone d'exclusion militaire n'avait encore été prise.
Entre 100 et 150 personnes, au minimum, ont été tuées dans des attaques chimiques, a annoncé dans un communiqué Ben Rhodes, conseiller adjoint de sécurité nationale du président. «Le président a clairement dit que l'utilisation d'armes chimiques, ou le transfert d'armes chimiques à des groupes terroristes, était une ligne rouge pour les Etats-Unis», a-t-il expliqué. «Le président a affirmé que le recours à des armes chimiques changerait son équation, et c'est le cas». «Nous pensons que le régime Assad garde le contrôle de ces armes. Nous ne disposons pas d'informations solides, corroborées indiquant que l'opposition en Syrie a acquis ou utilisé des armes chimiques», a-t-il indiqué. De son côté, le sénateur républicain John McCain avait annoncé au Sénat américain, quelques