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Libération

Rohani contre l'arrêt de l'enrichissement d'uranium

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Lors de sa première conférence de presse ce lundi, le président iranien a défendu ses positions sur le nucléaire et la question syrienne.
Le président iranien élu Hassan Rohani s'adresse à la presse après une visite au mausolée de Khomeini à Téhéran. Iran, le 16 juin 2013. (Photo Fars News. Reuters)
par AFP
publié le 17 juin 2013 à 16h16

Le président élu iranien Hassan Rohanis s’est dit contre tout arrêt du programme d’enrichissement d’uranium par Téhéran, au cœur des inquiétudes des grandes puissances, lors de sa première conférence de presse lundi à Téhéran.

«L'époque» des demandes occidentales pour un arrêt de l'enrichissement «est révolue», a déclaré le président iranien. Il a assuré qu'il existait «de nombreuses voies pour créer la confiance» avec les Occidentaux car l'Iran allait «faire (preuve de) plus de transparence pour montrer que (ses) activités sont dans le cadre des règles internationales». Le président a, dans ce contexte, jugé «injustes» et injustifiées les sanctions internationales imposées à son pays en raison de son programme nucléaire controversé.

Des sanctions ont été infligées par la communauté internationale pour contraindre l’Iran, accusé malgré ses démentis de vouloir se doter de l’arme atomique, à cesser ses activités sensibles. Elles se sont traduites par une crise économique dans le pays.

L'Iran négocie avec les grandes puissances (le groupe 5+1) des moyens de régler la crise du nucléaire mais les discussions n'ont enregistré aucun progrès. «Le principe est de rendre plus actives les négociations avec le groupe 5+1, le problème nucléaire ne peut être réglé que par les négociations. Les menaces et les sanctions ne sont pas efficaces», a encore dit Hassan Rohani. «Les sanctions sont injustes, le peuple iranien