Les dirigeants du G8 ont affirmé lundi leur volonté de poursuivre le projet de conférence de paix sur la Syrie en dépit des profondes divergences affichées entre Occidentaux et Russes au premier jour de leur sommet en Irlande du Nord. A l’issue de leur première rencontre en face à face depuis un an, Barack Obama et Vladimir Poutine ont ainsi assuré qu’ils n’avaient abandonné l’idée de cette conférence, dite de Genève 2.
Proposée début mai par Washington et Moscou pour permettre l'ouverture de négociations entre les belligérants syriens, cette conférence semble compromise par l'ampleur des divergences et les récents succès de l'armée syrienne face aux rebelles. «Bien sûr, nos opinions divergent, mais nous avons tous l'intention de mettre fin aux violences en Syrie», a souligné Vladimir Poutine. «Nous voulons essayer de résoudre le problème par des moyens politiques si possible, donc nous allons continuer à travailler sur la possibilité» d'organiser une conférence de paix, a renchéri le président américain qui va aussi annoncer aux dirigeants du G8 réunis en Ulster le déblocage de 225 millions d'euros d'aide humanitaire supplémentaires pour les réfugiés syriens, portant le total de l'aide américaine aux réfugiés à 600 millions d'euros.
Barack Obama et Vladimir Poutine sont apparus tendus, sans sourire aux caméras, à l'issue d'une heure d'entretien dans un salon du luxueux complexe hôtelier de Lough Erne qui accueille le G8 jusqu'à mardi. Cette tension était é