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Sous la pression, le Brésil baisse le tarif des transports

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Devant le stade Mane Garrincha, à Brasilia, avant le match d'ouverture de la Coupe des confédérations (Brésil-Japon: 3-0), la police disperse des manifestants qui protestent contre le prix des infrastructures bâties pour le Mondial 2014. (Photo Gustavo Froner. Reuters)
par AFP
publié le 19 juin 2013 à 23h43
(mis à jour le 20 juin 2013 à 1h55)

Des heurts violents ont opposé mercredi manifestants et policiers à Fortaleza en marge du match Brésil-Mexique, tandis que Sao Paulo et Rio ont cédé à la pression en baissant le tarif des transports dont la hausse avait allumé l’étincelle de la fronde qui embrase la pays. Jets de pierre contre gaz lacrymogènes: les affrontements se poursuivaient en fin de journée après la victoire du Brésil (2-0) à ce match de la Coupe des Confédérations. Quelque 25 000 protestataires s’étaient massés dès le matin aux abords du stade protégé par un impressionnant dispositif de sécurité.

Le gouvernement, impuissant à désamorcer le plus vaste mouvement social en 20 ans au Brésil, avait annoncé dans la matinée l’envoi en renfort de troupes d’élite de la police pour protéger les six villes hôtes de la compétition: Rio, Recife, Fortaleza, Belo Horizonte, Salvado de Bahia et Sao Paulo.

Cédant à la pression populaire, les mairies de Sao Paulo et Rio de Janeiro se sont résolues à baisser le tarif des transports en commun, comme d’autres ville avant elles mardi.

«Un cirque»

«Nous allons suspendre l'augmentation et revenir au prix d'avant» des tickets du métro, de train et d'autobus, a annoncé le gouverneur de l'Etat de Sao Paulo, Geraldo Alckmin. «La réduction est une façon de montrer le respect aux personnes qui sont descendues dans les rues pour protester (...). Mais je ne cautionnerai jamais ceux qui pratiquent des actes de vandalisme», a commenté le maire de Rio, Eduardo Paes.

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