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Libération

Les rebelles syriens sous le feu d’Al-Assad

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Le monde arabe en ébullitiondossier
Syrie . Aidée par les combattants du Hezbollah, l’armée régulière pilonne les positions des insurgés.
publié le 20 juin 2013 à 21h06

Les quartiers sud et est de Damas étaient hier secoués par des bombardements à l’artillerie lourde de l’armée régulière syrienne. Ceux de Barzé (nord-est) et Jobar (est), qui abritent des poches de rebelles, étaient également sous le feu. Sans cesse pilonnés depuis des mois, ils sont considérés comme la base arrière des groupes opposés au régime de Bachar al-Assad. Les combats ont repris en intensité depuis l’attaque à la voiture piégée par les insurgés qui avait provoqué la semaine dernière la mort de onze soldats de l’armée régulière.

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), des membres du Hezbollah, le mouvement chiite libanais, qui avaient déjà joué un rôle déterminant dans la reprise de la ville d'Al-Qoussayr, près de la frontière libanaise, étaient déployés à Sayeda Zeinab. Cette cité sainte pour les chiites, à 10 km à l'est de Damas, est considérée comme une «ligne rouge» par Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah. Selon des combattants rebelles, les forces du Parti de Dieu seraient également positionnées sur un second front, dans la région d'Alep, deuxième ville du pays, en partie aux mains de la rébellion. Le président libanais, Michel Sleimane, a exhorté, dans une interview hier au quotidien Al-Safir, à mettre fin à leur participation aux combats, estimant que cette implication provoquait des difficultés dans son pays : «Si [le Hezbollah] participait à la bataille d'Alep, cela attiserait encore plus les tensions. Ils doivent rentr