Des heurts violents ont de nouveau opposé mercredi soir manifestants et policiers dans des villes du Brésil, l’annonce d’une baisse du prix des transports en commun ne suffisant pas à calmer la fronde sociale, avec de nouveaux appels à manifester jeudi.
C’est la hausse de ces tarifs qui avait provoqué il y a dix jours l’étincelle de la révolte, en pleine Coupe des confédérations de football (15-30 juin). Certains observateurs comparaient le plus vaste mouvement social à embraser le Brésil en deux décennies aux récentes manifestations en Turquie ou même aux soulèvements des printemps arabes.
Cédant à la pression populaire, les mairies de Sao Paulo et Rio de Janeiro, les deux plus grandes villes du pays, se sont résolues mercredi à baisser les tarifs des transports en commun, comme d'autres villes avant elles mardi. Mais mercredi soir, en dépit de cette victoire de la rue, des manifestations violentes ont eu lieu à Niteroi près de Rio et à Fortaleza, tandis que des milliers de protestataires défilaient dans une ambiance plus calme dans les rues de Belo Horizonte, Basilia et Rio Branco en Amazonie.
A li