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Libération

Brésil : la présidente conciliante, les manifs persistantes

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De nouvelles manifestations sont prévues ce samedi, malgré un discours de Dilma Rousseff où elle promettait de rencontrer les leaders du mouvement.
Des manifestants à Sao Paulo, le 21 juin, réclamant le départ de «Dilma», la présidente brésilienne. (© STRINGER Brazil / Reuters)
par AFP
publié le 22 juin 2013 à 13h47
(mis à jour le 22 juin 2013 à 18h45)

De nouvelles manifestations ont été convoquées samedi au Brésil au lendemain d’un discours conciliateur de la présidente Dilma Rousseff.

Des manifestations sont programmées en marge de la Coupe des Confédérations de football, prélude au Mondial-2014, à Belo Horizonte et Salvador de Bahia où se disputeront dans l’après-midi les matches Japon-Mexique et Brésil-Italie.

A Belo Horizonte, la troisième ville du paysn les manifestants veulent se diriger vers le stade Mineirao sous le mot d'ordre: «La Coupe pour qui?» De fortes mesures de sécurité ont été annoncées.

D’autres manifestations sont prévues dans au moins 12 villes du pays, dont la capitale Brasilia et la mégapole Sao Paulo, poumon économique du pays. Certaines sont dirigées contre un projet de réforme constitutionnelle prévoyant de retirer le pouvoir d’enquête aux parquets, souvent perçus dans le pays comme des acteurs efficaces contre la corruption.

Le Mouvement «Pase livre» (ticket gratuit, ndlr), à l'origine du mouvement contre la hausse du tarif des transports en commun il y a presque deux semaines, a annoncé sur sa page Facebook qu'il poursuivrait les mobilisations. Un de ses porte-parole avait pourtant déclaré vendredi que la mouvement n'appellerait plus à manifester parce qu'il avait obtenu gain de cause sur le prix du ticket de bus et de métro, mais aussi par rejet des violences perpétrées lors des manifestations.

Les réseaux sociaux bruissaient de réactions dans l’ensemble sceptiques au discours off